Ce travail s’est étalé sur deux ans (entre 2020 et 2022) et est divisé en plusieurs parties.
La première qui va vous être présentée est la mise en valeur du patrimoine des Alpilles.
Dans cette partie, il a fallu réaliser différents paysages emblématiques de la région, ainsi que reconstituer des sites archéologiques, aujourd’hui presque entièrement détruits. Les histoires entourant ces endroits sont riches et ils nous éclairent sur une partie de notre histoire.
Merci à tous les archéologues, spécialistes et passionnés, pour m’avoir guidé et avoir enrichi ce travail. Et merci à Fougeroux Orlane, (employée du parc) pour son travail de titan, et pour m’avoir accompagné tout au long de cette aventure.
L’ensemble des illustrations et les histoires folles qui en font parties, sont à découvrir dans les différents sentiers du parc.
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Parmi les nombreuses légendes de la tradition provençale, il en est une dont la puissance identitaire et historique est particulièrement liée aux Alpilles : la légende de la Cabro d’Or.
Prenant appui sur des figures historiques, telles qu’Abd al-Rahman ou le Roi René, les particularités du territoire et les usages anciens du massif, la Cabro d’Or connaît de nombreuses variations au fil du temps.
D’abord créature-trésor, elle devient par la suite l’incarnation du monde souterrain, égarant les bergers, avant de devenir l’esprit protecteur du patrimoine bâti et de l’histoire rurale sous la plume de Frédéric Mistral.
L’enfance du poète nobelisé est d’ailleurs marquée par les traques incessantes de l’animal mythique, auquel il rend hommage à de multiples reprises à travers son œuvre.
Design de la Cabro d'Or
Aureille - Orgon - St Rémi de Provence
Les moulins de Barbegal
Les moulins de Barbegal sont des constructions datant de l’époque romaines, et s’étalant sur plusieurs siècles. Ils étaient alimentés en eaux par d’immenses aqueducs et permettaient ainsi le fonctionnement de 8 moulins à farine.
Cet ensemble a été présenté comme « la plus grande concentration connue de puissance mécanique du monde antique ».
Les Carrières
Depuis l'Antiquité, le calcaire des Alpilles est extrait dans des carrières à ciel ouvert et employé pour la construction à travers toute la Méditerranée.
Jusqu'au XXe siècle, l'extraction manuelle se fait grâce à une sorte de grande pioche, l'escoude. Le carrier pratique des saignées qui délimitent les contours du bloc, puis détache celui-ci de la roche à l'aide de coins en bois : une fois mouillés, leur gonflement libère la pierre.
Pour les roches dures, l'invention durant l'Antiquité romaine de la scie à cadre pendulaire, une structure alliant une "lame" sans dents suspendue et un système de contrepoids, conduit à l'exploitation industrielle des carrières.
La grotte de la Vieille
Le calcaire coquillé de la colline de Notre-Dame du Château témoigne de l'évolution géologique du massif des Alpilles, depuis sa formation au fond d'une mer peu profonde jusqu'à son élévation. Cette roche sableuse très friable, érodée par le vent et la pluie, a servi d'abri dès le Néolithique avant d'être réaménagée au Moyen Âge pour accueillir un ermitage.
L'établissement de cette communauté religieuse isolée est lié au pèlerinage et à la statue miraculeuse conservée dans la chapelle depuis le XII s.
Ces habitats troglodytiques sont occupés jusqu'au milieu du XIXe s. La dernière habitante, une femme seule surnommée la Jacquotte, a marqué la mémoire des Grésouillais qui ont baptisé cette grotte en son souvenir.
Les tours de Castillion
Occupé pour la première fois à l’âge de Fer, le site de Castillon s’est considérablement développé au XIe siècle, quand les seigneurs des Baux en ont fait un endroit stratégique pour la défense de leur territoire et un poste de surveillance des axes de communication.
Le château, aujourd’hui disparu, possédait quatre tours. Il n’en reste aujourd’hui plus que trois.
Table d'orientation
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